6h30, petit’dej avec l’homme, lui part au boulot me contant la blessure au coussinet du chien 🐕… moi, je récapitule dans ma tête l’intégralité de mon sac. Il y a 4 ans je partais avec 5 slips, 5 chaussettes… aujourd’hui je pars avec plus qu’il n’en faut, surtout en pharmacie 🤣🤣( notons que le charbon laissé dans mon sac à dos servira ).
L’homme sait quand je pars mais,pas quand je rentre. (Encore un voyage solo).
Bien que j’ai l’habitude,stress et doute sont au rendez-vous. Normal rien n’est planifié excepté le budget.
L’appréhension dix heures de bus, fait il y a 3 semaines raisonne déjà .Bien que les voisines dijonnaises de 70 ans auront été super.
7h50 je suis en gare, le bus vert 1501 est déjà là 🥹.. quelques mots en italien : j’y suis 😍. (PREGO à utiliser à chaque début et fin de phrase).
Quoi encore l’Italie, me direz-vous ? Eh bien, pour une mission de la plus haute importance : ramener de la déco citron à ma fille, pour son tout premier appartement ( le vrai 🙏).
Pas n’importe quel citron: du citron authentique, du citron artistique, du citron en céramique, en torchon,en salière citron 🍋 ( eh non ça c’est fait ✅, le pichet d’eau également ), du citron en photos bien sûr ( Ouii je vais me lâcher ),bref, du citron de toutes les régions d’Italie. Ligurie,la côte Amalfitaine, Toscane, les Pouilles… s’il existe un village où le citron est vénéré, je vais tenté d’y mettre un pied. Ce ne sont donc pas des vacances, mais en pèlerinage citronné.
Ciseaux et papier bulles auront été les premières éléments mis dans la valise avant les fringues 🤣🤣. Ce serait dommage que ça casse. Si avec ça elle ne nous invite pas à la crémaillère je la renie 🤣🤣.
J’ai évalué mon budget à 50 euros par jour, logement et bouffe compris pendant 21 jours. Je risque de brûler un cierge 🍋 devant Agrumon ( dieu des citrons).Pour arriver à ne pas dépasser mon budget « limone ».
Ce trajet de 10 h sera un instant suspendu pour lire « la vie de l’autre » de @vincenzocirillo. Un sublime plongeon dans un univers poétique sur l’existence .
L’envers du décor sera : une gêne intestinale rendant l’expérience parfaitement inconfortable et humiliante .D’autant que sur ce trajet les chauffeurs ne font qu’une pause 😭😭😭.
Moralité , une fois à l’auberge :un Coca — oui, un VRAI, avec sucre et tout😭😭 pour tenter une réhydratation à peu près civilisée. Le tout suivi d’une petite promenade,avec comme première rencontre un prêtre : un signe peut être 😩.
20h30. Le retour à l’auberge devient vital. Là, je découvre mes colocataires du soir (deux sur six) : 25 ans, beauté grecque, peau dorée par le soleil, muscles sculptés par les dieux, torse nu bien sûr, et nonchalance totale sous 35°C. Le rêve… jusqu’à ce que j’entre dans la salle de bain.
Et là… le drame: écho de l’enfer, je ne peux rien faire pour l’acoustique .C’est le tour de la seconde humiliation de la journée,
En espérant demain un peu de répit. 🤣😭
Alors ouiii lecteur, ses quelques mots ont dû te faire sourire 🙂 ( moi pas encore), mais ça aussi ça peut faire parti du voyage 🧳








































Road trip en Italie juin 2025
La nuit m’a laissé du répit 🙏.
En revanche je remarque la métamorphose de mes compagnons de chambre dans la salle de petit-déj’ est impressionnante. Hier des divinités méditerranéennes, ce matin petit dej 9h:
Le bel Italien torse nu ? Disparu. Remplacé par « monsieur tout-le-monde”, lunettes sur le nez, chemise de scientifique à peine déboutonné ,jean vert des années 60. Le couloir de cette auberge manifestement transforme les habitants 🤣🤣.
Quant à la jeune fille d’à peine 20 ans …elle entre dans la pièce transformée en égérie L’Oréal, un vrai miracle de la trousse de toilette.
Nous ne devons pas apporté les même produits …mais heureusement j’ai toujours du deo en lingette, très utile selon les circonstances.
9h je me motive , palazzo reale , 200 mètres de mon auberge , idéal en cas de retour urgent 🤫🤣. Je mets un temps fou à trouvé l’escalier de l’entrée de la visite , à tel point que l’agent d’accueil par compassion ( où désespoir), me fera rentrer par l’ascenseur dédié au personnel ( la barriere de la langue a ses avantage). Ce palais est bouleversant de beauté , sculpture, tableaux… un immense plaisir .
Pour poursuivre la journée je prendrai le billet à 10 euros: « meet daily 24 hours » ( tout transport), bien moins cher que le « hop on hop off » pour profiter de la ville .
Prendre le bus ici est parfois surprenant. Tu montes, tu t’assois (ou pas), l’italien monte également, en vrai il pousse, sature le bus .. mais personne ne crie c est très étonnant .Pour la conduite elle va avec le pays : style italienne soit: pilote de rallye amateur.
Direnction le cimetière de Staglieno : Une claque. Artistique, émotionnelle, existentielle. Jamais un cimetière ne m’avait donné autant envie d’y avoir moi aussi une place.Un musée de sculpteurs à ciel ouvert. Une vraie galerie d’art où les modèles sont tous très calmes. Où se mêlent admiration du touriste, travail du dessinateur, et silence des familles.
Après deux heures de visite ce sera:le Palazzo Spinola, une sorte de “musée de la vie bourguignonne” à l’italienne. Avec mannequin, vaisselle, tableaux d’époque, mais avec des fresques au plafond. Classe🤣🤣.
Pause sandwich 🥪 . Toujours pas de focaccia 😭😭😭car j’ai décidé de préserver ma digestion.
Cap sur Boccadasse, sous un ciel menaçant , accompagné de quelques gouttes 💧, je ne me lasse pas de l’ambiance : friture qui flotte dans l’air , la mer s’agite, c est toujours un bonheur cet endroit .
Quelques photos plus tard, me voilà dans le café le plus chic du coin. Je comprend qu’il est temps de passer à l’option 2 :des probiotiques. ( je vous avais épargné 🤣🤣🤣).
Je repars pour un dernier musée, à selfie celui-ci : j’adore.
Quitte à dépasser le budget du jour , autant le faire avec dignité. Mon àme est nourri mon ventre se satisfera de peu ce soir 🙄.
J’affronte les ruelles parfumées à l’urine, cette signature olfactive mystérieuse que seule Gênes semble maîtriser.
Retour à l’auberge. Les 18000 pas du jour auront raison de moi.






























































































Le Palazzo Reale est à 200 mètres de mon auberge de jeunesse, sur la Via Balbi,architecture baroque, des salons richement décorés, ses des lustres en cristal, une galérai des glaces digne de Versaille: incroyable.
Pour 12 euros c est visité du palais avec en prime la vue de la terrasse. ( pour ce prix il y a également la visite du palazzo Spinola).
À visiter en mettant les pieds ici.












































































Le cimetièrede Staglieno,est un immense musée gratuit extérieur .on y rencontre famille en deuil bien sûr, mais étudiant en école d’art et touriste se côtoient étroitement avec le même regard .
Ce terrain de jeu pour les sculpteurs d’un temps qui n’existe plus est incroyable. Comme un musée certains cartel sont accrochés au sépulture pour un peu d’histoire de l’occupant.
Le calme du lieu, et son authenticité crée un sentiment bouleversant.
À faire en prenant son temps






































































Les incroyables rencontres des auberges.: 21h Alors que je réserve sur Trenitalia le billet 3 jours pour 35 euros,il arrive, perdu et là c’est une conversation en anglais:,mais revisité, remixé, réinventé. improbable 🙃. De la communication à coups de bonne volonté 🤣🤣.Il vient du Bangladesh 🇧🇩 pour travailler dans un resto à sushi à Bologne … grâce à lui je peux fermer la fenêtre, ne plus entendre l’agitation extérieure, il veut la Clim 🙏.
Nuit tellement courte. Seba , californien est malade 🤧 alors
Il s’excuse 😩😩.il y a un duo de bronchite dans la chambre. A chaque fois que j’entends tousser je me dis qu’ils ont le Covid 😡,
La chanson de benson Boone, sera le déclencheur de cette conversation, je crains lui avoir mis dans la tête en créant ma story insta. La salle de bain aura entendu les « please, stay » pendant de longues minutes🙂.
Dans le trajet qui me mène je ne sais pas où, je réalise que le manque de sommeil et l’absence de soleil pèse lourd sur le moral et sur le: « je me demande si rentrer n’est pas une option ». L’observation des rails, le doux ronronnement du train, chaque détails de mon chemin est une réflexion intérieure.
Santa marguerita, le vent rapporte une odeur de fleur avec lui. Les voitures couvrent à peine le chant des oiseaux, l’iode me monte au nez accompagné de la mélodie des vagues 🌊 . Ma recherche de citron avance dans cette Collioure à l’italienne .
Direction Vernazza, je dévalise l’endroit des decos citrons 🍋 : ultime but dans ma venue ici.
Le train était définitivement arrêté je file boire un café en dehors du village, moralité 3 euros 50. Des toilettes digne de la salle de bain de mes grands parents maternelle : incroyable . Excepté quand la porte s’ouvre parce qu’elles ne ferment pas.
Direction Monterosso, pour la première fois je prends vraiment le temps de la visite . Un des plus beau village,je dis ça à chaque village 🤣.
Les citrons ici ne sont pas un détail. Ils sont une religion🤣🤣Des citrons en déco, des citrons en savon, des citrons en forme sur des sacs à main, et des champs entiers qui sentent l’Italie version carte postale. Je découvre même que ce fruit a un pouvoir mystique : il me pousse à acheter une limonade à 5€ uniquement pour une photo.Et puis je la bois, je ne l’attendais pas cette réponse gustative, cette explosion d’amertume :Une gorgée. Deux secondes plus tard : mes papilles en alerte, mon palais en fin de vie. L’acidité m’a rincé la langue, les gencives , je salive et salive encore 😭😭. Le scorbut ne passera pas par moi c est assurément l’effet d’un vaccin cette limonade.
J’envoie quelques messages à ma fille lui affirmant prendre ma mission très à cœur, avec des réponses me laissant entendre qu’heureusement que je suis loin très loin. Je sens que je vais ouvrir un commerce à thématique citron 🍋 mais qu’aucun souvenir ne prendra place chez elle 🤣🤣. L’homme risque de refaire notre cuisine avec cette nouvelle passion. Ça changera de notre cuisine pâtes ( pas en italien), mais toujours dans la thématique méditerranéenne 🥰.
Pour éviter l’amende je sauterai dans le premier train, oui j’ai découvert que le ticket a 35 euros ne fonctionne pas ici 🤫..la région des cinq terre compte un nombre incalculable de tunnels, c’est toujours un bonheur d’avoir une annonce incompréhensible au micro ( je ne parle pas italien), et se retrouver coincer dedans 🙄🥹😩.
Une halte repas foccacia à 2 euros s’impose. Demain, je quitte Gênes😭Direction une destination plus balnéaire”. Rien à voir avec ici. Et pourtant… j’aime Gênes. Vraiment.
Ses ruelles étroites authentique et pittoresques.Ses murs recouverts de tags ,et écritures de toutes sortes, La douce odeur d’urine qui prend par surprise certaines rues . Les foccacceria tous les dix mètres, parce qu’ici le gras est un mode de vie, et j’adore ça 🥰 😭. Plus de sucre mais du gras 😱😞.
Les escaliers,les centaines de marches menant parfois à… rien.
Mais surtout, ce que j’aime ici, c’est les cultures qui vivent ensemble, sans regard juste vivent ensemble. J’aime l’élégance à l’italienne, et je dirai que la chaussure y fait beaucoup.
Bref, demain je pars ailleurs avec comme d’habitude un petit peu de Genova dans mon cœur ❤️.
8h30. Après une nuit bercée par : portes qui claquent,ronflements et toux de mes colocataires, me voilà prête à attaquer la journée avec un moral… disons, en construction🙄.
Petit déjeuner ? : focaccia et mortadelle ,pain beurre, café,café et café ☕️ à 8euros je tente l’économie d’un repas.
11h55. Déjà 2 heures de train : La Spezia , je dois chercher le bus qui mène à Viareggio. Pas simple 😞Où le payer ? Existe-t-il seulement ?le buraliste ne connaît pas 😱🙁.
Je m’approche vers un chauffeur, prêt à poser la question : c’est MON bus. Oui oui. Je suis littéralement à 10 secondes de le regarder partir sans moi. 😅🙏
La sortie de La Spezia, c’est un mélange de sensations: entre zone industrielle et villages perchés, un contraste troublant, me laissant sans voix, même la végétation devient différente .
Adieu Ligurie, bonjour Toscane !
Viareggio, la ville du carnaval,
Au premier abord, je ne sais quoi penser 🤨.
Mon hôtel ? À 200 mètres de la mer, ambiance “authentique d’époque”, comprendre :carrelage façon marbre/mosaïque, salle de bain exiguë ,mais patron adorable.
Je posé mon sac, enfile un short, maillot de bain et,lunettes de soleil et hop, c’est parti.
Balnéaire c’est peu dire, j’assume🙁 : sable blond, parasols alignés, boutiques en tout genre.
Je télécharge l’appli du bus local, direction : Forte dei Marmi, dans l’espoir de croiser mon sculpteur préféré ❤️. Lorenzo Quinn ( les mains de Venise).
Le trajet ? Des plages privées, toutes plus privatisées les unes que les autres avec piscine ou jacuzzi En fond : les Alpes Apuanes, très majestueuses, mais couvertes par des nuages.
Ma révélation existentielle : à 20 ans, j’aurais tout plaqué pour vivre ici. Du vélo, une peau dorée, l’insouciance,( et 20kg de moins). A presque 50? Observant qu’aucun chien 🐕 ne se promène, ça va être difficile de convaincre l’homme 🤣🤣.
35 mn de bus 🚌, et 20 minutes de marche , j’aperçois la première sculpture. Photos, émotion,je demande si j’ai le droit de m’aventurer plus. Et comme je suis en vacances je demande le prix du transat : 350 euros. Je comprends
mieux pourquoi le personnel est habillé de blanc. Le café ? 4 euros. Ça passe. Glace + café : 14 euros. Pour un fauteuil pied dans le sable, sous parasol entouré des sculptures du maître pas de souci 😌. Mais comme je suis incapable de ne pas bouger …
Bus retour, je fais un tour ,boutiques Gucci, dolce gabana rien de surprenant,six vans Mercedes noires . “Andrea Bocelli est dans le coin”. Ah, tout s’explique.
Bienvenue sur la Côte d’Azur italienne, malgré des transat hors de prix bien plus: humble que la France. L’italien n’est pas bling bling🙃.
Petite balade dans les rues de Viareggio, achat de jambon, avocat 🥑, banane et c’est parti pour aller goûter l’eau de la mer….l’eau et l’air = même température 🤒.
20h après une bonne douche, le rouge laisse place à la couleur de ma peau … vive l’aloe vera 😩😭😭.




































































22h Klaxons ,cris, tambours , siflets …d’habitude c’est dans les manifs que j’entends ce bruit.
8h30.. petit dej gargantuesque, digne …Un buffet de petit-déjeuner qui n’a rien de “petit”.
Bar à charcuterie, pains, crudités, fruits, œufs toutes cuisson, yaourt et fromage , viennoiserie 🥐 et gâteau en tout genre. Pour un français la seule chose à dire : le café ☕️ nous sommes dans le ristretto ce matin .
Direction le musée du carnavale. Le bus arrive, une odeur pestilentielle lié à ceux qui en descendent.
Après une petite aventure à pieds déroutante, Ouii il vaut mieux venir en voiture : une claque visuelle. Monumentale.Des énormes structures de papier, de peinture, de la sueur et des rêves d’artistes . Je me rappelle de celles qu’on brûlaient sur la place de Neuilly enfant: Ridicule 🤣🤣
Derrière chaque géant en carton-pâte, des centaines d’heures de collage.
5 euros l’entrée, presque un don quand on voit l’immensité du travail. Mais 4 euros le Coca ?
12h20, périple bus encore une fois, je file en train à PietraSanta . Après une sortie de gare désastreuse le voilà à 13 h à affronter un soleil énorme. Je rentre dans l’église giubilare à couper le soigne de marbre. La ville des sculpteurs porte bien sa réputation. L’Église de San Antonio e San Biagio me surprends avec deux fresques de Botero, “Les Portes de l’Enfer” et “Les Portes du Paradis”
9000 pas la faim me rattrape, tout est fermé même le carrefour gury j’ai le choix entre resto… ou resto.. Résultat : brioche fourrée à la glace café, stracciatella, et crème “Pietrasanta »
Six mois sans sucre pour finir avec une orgie sucre et de lactose fondant. 🥹🙃😭
Retour express à Viareggio, bus direct vers Torre del Lago. Une région où s’alternent campings et agriculture. Bien sûr, je descends trop tôt . Mais bon, j’arrive. Le lac m’accueille avec de la musique de Puccini en fond. Madama Butterfly.
Saisissant🥰.
Et hop, je ressaute dans un bus. Hésitation existentielle : les thermes Tellucio ou pas ? Le timing me dit non, je reviendrai avec l’homme. Tant pis. Direction hôtel, je balance tout ( téléphone, sac, appareil photo), et je pars me baigner. Une heure juste ma serviette, la plage et moi.


























































































Musée du Carnaval de Viareggio !
Venir ici en bus est une expédition la Cittadella del Carnevale . Une fois le lieu trouvé, un accueil fabuleux nous attend pour juste 5 euros l’entrée, et là c est le plongeon l’histoire du Carnaval depuis 1873. L’idée était de faire défilé des chars qui se moquaient des puissants, des visionnaires …
Des secrets de fabrication ,un hangar avec une gigantesque marionnette en accueil, puis des univers : Alice au pays des merveilles et autres . Un endroit à visite absolument pour réveiller âme d’enfant et d’artiste










































































































Petit’dej copieux et c est l’heure du départ. En me dirigeant vers la gare je réalise que l’endroit a un coté il de Ré qui va me manquer.
Train direction Firenze, bon ça devait être une nuit, je suis déjà venue, mais ce sera deux. Pise, le train explose, lèvres botoxées, manucure parfaite,cheveux blonds peroxydés, vacanciers d’un jour.. valides sur les genoux, cervicales téléphoniques à retoucher la tour qui en photo ne penche pas .
Et puis le son d’un accordéon, l’homme à la casquette verte nous joue sa mélodie, arrêter par stop autoritaire de notre contrôleuse.
Florence, fidèle à elle-même : dès la sortie de la gare, un concert de klaxons, de scooters, sonnerie de tram, saleté et personne qui dort par terre ( l’envers du décor)..
Je tente élan de motivation sous 34!degrés de déposer les bagages à l’auberge pour “vivre l’instant”.
Je flâne, et comme toujours, c’est l’endroit le plus douteux du quartier qui m’attire. Ensuite, direction le Duomo, le marché au cuir (avec son doux parfum de chèvre morte).
J’étais déjà venue juste après le Covid.. C’était calme, presque et agréable .
Un instant j’ai pensé au musée Gucci. Mais c est Dolce Gabana que j’aime .. J
12 000 pas plus tard, un Starbucks à la main, je prends la plus sage décision de la journée : direction piscine de l’auberge.
Sauna et hammam sont fermés l’eau à 23 degrés : vivifiante, Je me rabats sur l’option bronzette, entourée d’une jeunesse me faisant réaliser que mon Summer body n’est pas à la hauteur.
Je file,Le train m’embarque vers Pise. Ce n’est plus un simple voyage : c’est un pèlerinagedepuis 2017, 4 eme fois que je viens ici.
Et puis… la foule. Toujours la foule. Mais l’air est plus respirable à Pise –
18 km ,mes jambes ont signé leur préavis . Il est temps de rentrer. Tous dorment dans le train, étrange je frôle le film de science fiction.


































































































































Chambre mixte, écris sur « le papier », en réalité je suis la seule « fille ». Je sens que la nuit va être longue, je compte les allers retours à la douche, et ses serviettes blanches qui tombent 😩😱. Alors certains se camouflent derrière des draps réalisant ma présence..j’imagine🙁.
J’étais venue ici chercher la statue de David en fluo. Si chaque muscle (de la vraie statue) semble avoir son propre abonnement à la salle de sport, …. Sociologue de la Testostérone, voilà ce que je deviens dans cette chambre.
Réveil, mon compte banque bloqué bug. Je ne sais pas où dormir demain, après j déjeuner gargantuesque je file dans les sous terrain commerciaux de Firenze pour un peu de Clim et finir par la visite de la plus vielle pharmacie de Florence
Les 20 km d’hier ? Mes jambes s’en souviennent avec émotion. Alors aujourd’hui, c’est tourisme paresseux : bus Hop On - Hop Off. Pratique, rapide, zéro effort.
La voix de l’audioguide ? Monica Bellucci, manifestement.
Je descends au cimetière des Anglais. Fermé. Bien sûr.
25 minutes à cuire sous 30°C, à méditer sur la patience et l’ironie du destin. 🥵en attendant le bus.
Puis pause contemplative devant le plus beau fessier du monde (Oui, David encore… on ne s’en lasse pas 😍), perché sur les hauteurs florentines, entre cyprès, oliviers et pins. Et 25 mn d’attente au son des pigeons, Klaxons, voiture devant un americcano. Quartier juif, j’essuierai un refus de visite du musée parce qu’appareils photo tanpis je passerai mon
Chemin, tombant sur un stolperteine .
En poursuivant le chemin je réalise devenir incollable sur Michelangelo.
Je réalise qu’il est doux de se cultiver dans un bus climatisé 🤣🤣.’ Est
14000 pas , 17h direction Mac do : repas oblige. Je me surprend à cette glycémie augmentée (grâce à la glace à la crème de pistache), d’apprécier chaque mètre de ma balade.
21866 pas, je flâne encore, aujourd’hui j’ai observé les florentins, l’art de rue florentine . Aujourd’hui j’ai pris du plaisir, cette ville est incroyable.
Le mystère est ou je serai demain?






































































































































Changement de programme imprévu : je dois modifier mes pkans et pars direction adriatique sans passer par Naples. Deux nuits pour 20 euros en attendant la fin du bug de ma banque.
Me voilà donc 20 minutes déjà coincé dans un train, en tête-à-tête visuel avec une dame d’environ 60 ans, regard pailleté, masque FFP2 bien vissé, rouge à lèvres vintage édition “mes 14 ans”, et une conversation téléphonique bruyante
J’opte pour l’itinéraire express : Firenze, Prato, Bologna, Rimini… mais je fais surtout des allers-retours confus entre des quais et gares.. Et là, révélation divine : c’est à cause d’un trajet en bus compris dans ma carte Italia tour .
Moralité ? J’aurais sû, j’aurais garder mon ancien tee-shirt, car visiblement, le club de Sex and the city souhaite la place à mes côtés et me demande de bouger mon sac, c’est parti pour une 1h50 sans eau ni bouffe, je n’ai pas anticipé .L’odeur du jambon beurre arrivé à mes narines ça va être long, je découvre qu’être assise à côté de quelqu’un qui agite son éventail peut être très agaçant.
Le long du chemin les lauriers rose explosent de beauté,les cyprès nous ouvrent la route . Les bouchons eux ouvrent la porte de l’autoroute . La végétation toscane est à coupé le souffle .
Bologne, je suis toujours saisie par les photos liés à l’attentat de 1980. 85 photos pour 85 morts . Petite pause sandwich chez rossopomodoro.. changement de région changement de prix . Plus cher . Fin du bug de ma banque et je suis à une heure de Venise . Mailys m’envoie un message pour me dire que je vais à Imagine Dragons le 6 juillet : mais quelle belle journée .
Rimini,16h, station balnéaire, mon auberge de jeunesse ne vaut pas plus de 10 euros la nuit,des plages privées, le transat à 40 euros … je n’oublie pas le mois des fierté à Dijon avec quelques clichés locaux.
Une infime partie de moi, me rappelle encore une fois combien j’aimais cette ambiance . Mais seule ça a un goût différent. Et Ouii l’homme travaille. Après quelques kilomètres les pieds dans l’eau ,je file voir le magnifique quartier : Borgo San Giuliano ( bien que l’agressivité de deux personnes m’ ai refroidi). Je prolonge mon chemin dans la vieille ville et me laisse embarquer par une ambiance « sud de la France ». Avec des regards que je n’avais pas encore eut .
La ville inspirante pur Fellini est déconcertante. Je rentre dans l’église en pleine office, réalisant que je n’ai pas du tout la tenue adéquate. Quelques mètres plus loin, je demande à un homme entrain de convulser par terre s’il va bien. « Tutti bene »: vive la drogue .
Conrad la version soixantaine mal faite de Nabila me passera littéralement devant , arrivé à l’auberge je réalise qu’au prix de la nuit je dors dans un endroit à éviter .
Ma colocatrice « Daria », ukrainienne se présente . J’ai des doutes sur sa soirée. Je vais pour brancher mon téléphone pas d’électricité, code wifi ne fonctionne pas, literie degueulasse … bref demain est un jour meilleur .
PS: je réaliserai en regardant les photos les taches sur l’objectif












































































































Première nuit en Émilie-Romagne : l’aventure commence fort.
Mon hébergement, disons-le franchement, “à éviter à tout prix”. Ambiance moite et douteuse, j’ai passé la nuit à tendre l’oreille, sans compter l’approche drague dont je me serait bien passé.
À 1h du matin, BIM, flash lumineux dans les yeux : une colocataire surprise surgit,j’imagine comme moi le prix permettant la mer pendant quelques jours .
Matin,La salle de bain ? C’est un hommage à l’Italie : tout est dans la même pièce. (Douche, bidet, WC, lavabo), pas de rideau quand tu te douches tu peux tout nettoyer en meme temps si ça te fais plaisir … un concept si audacieux, pensée émue pour les inventeurs de la “douche italienne” . Ça aura fait remonter en ma mémoire un sketch de Danny Boon.
10h : direction Ravenne, capitale de la mosaïque.
Deux heures de train et de bus plus tard (merci les transports régionaux), j’arrive enfin, ambitieuse et pleine d’illusions. La fête de Dante s’organise alors la visite prend une dimension différente.
Petit tour au musée d’art, même cet ancien monastère à une partie de fermer pour la fête , en revanche, le prix 6 euros ,reste le même. Ravenne est charmante, mais je garderai une légère frustration,
Prochaine étape : les salines de Cervia. Un lieu paisible, sauvage, idéal pour avoir l’interdiction de m’y promener seule: mystère .
Je prends le risque de me perdre entre deux marais pour quelques flamands rose. une vraie rebelle.
Mes quelques clichés me permettront de réaliser que les tâches sont dans mon objectif ( le restant de l’humidité de Venise )
L’incompréhension du jour plus de 2h aller, 41 mn retour.
Je ne suis définitivement pas conquise par l’endroit. Les Foccacia, Pizza et Mac do ont raison de mon « Summer body ».
Si l’endroit n’est pas pour moi il est idéal avec des enfants en bas âge, coquillages par milliers, des méduses… tous les mètres des méduses, des kilomètres de mer pour marcher .
Demain prochaine destination: le voyage commence










































































































Après avoir écumé la Ligurie, la Toscane et l’Émilie-Romagne — me voilà en route vers le Molise. Oui, le Molise.
Je redescends donc vers ma destination initiale.
Ma colocataire ukrainienne m’avait proposé une sortie hier soir. J’ai décliné. Ce matin, une bouteille vide dans la poubelle et une chambre qui sent l’alcool,quelle bonne idée j’ai eut.
Direction la gare de Rimini, un américano et un croissant pistachio plus tard, me voilà dans une conversation surréaliste avec une franco-israélienne plus bavarde que moi .
9h19, voiture 8, place 3D, je voyage en intercity, rapide et confort: direction Termoli.
Et là, magie : le train longe l’Adriatique. Je reste clouée,sidérée. Ce bleu infini, ces figuiers que je n’avais pas encore vu…puis les oliviers, les plages deviennent plus sauvages et moins privatisées.
Termoli, chaleur écrasante. A l’arrivée à mon logement, le ménage se fait je file donc chercher quelques gourmandise et un americano.
Le logement est incroyable un studio sublime. L’environnement encore plus incroyable.
Après les courses que je mets dans frigo : enfin les haricots et le fromage , je laisse appareil photo et téléphone pour un bain dans la sublime adriatique .
Déconnexion totale.
Petit détail : mon appartement est stratégiquement situé en face du supermarché Tigre, un brin plus cher que Conad mais tellement pratique pour manger équilibré, si ce n’est la nouvelle découverte : yaourt à la pistache, fromage blanc à la pistache, croissant à la pistache … bref j’essaie tous les produits à la pistache .








































































9h du matin. Après une nuit digne de ce nom j’ouvre enfin les volets du studio. Et là, choc : je ne pleure pas, non non, je transpire des yeux. La chaleur est redoutable. Je fais mon sac pour le dîner enième fois, c est parti.
Direction la gare. Premier arrêt : Vasto San Salvo. Très mauvais choix. Rien à faire, aux alentours de la gareaa. Je reprends donc la route vers Pescara, pas de vieux palais ou charme italien, plutôt des immeuble géométrique sans intérêt.
Après une visite dès lieux (magasins de fringues climatisés, boutiques de chapeaux moches, et la plage, accessoirement), je file au Musée Imago. Et là, surprise : une collection d’œuvres contemporaines hallucinantes, De Mario Schifano, à Giosetta Fioroni, où encore Ritratti, et un petit Dali avec interdiction de photo.
Je ressors stimulée mais surtout affamée. Pause sandwich à la burrata (je suis au bon endroit pour).
Et là, le vrai défi de la journée commence : faire le reste du voyage sans exploser mon budget,il n’y a pas de « citrons souvenirs dans la région .
Je ne saurais dire combien de trains j’ai pris en dix jours,mais une chose est sûre : en Italie, les contrôleurs ne sortent pas d’une embauche normal, mais d’un casting de mannequins.( Soyons clair je n’oublie pas l’homme, j’ai un grand sens de l’observation).
Direction Foggia, région des Pouilles. Au téléphone avec l’homme je n’entends pas le changement de quai, et là petit sprint quai 1 à 5 pour avoir le bon train. 20 kg sur le dos : vive le citron .je m’en souviendrai.
La traversée en train est à couper le souffle. Un côté plaine de mon enfance avec en fond l’adriatique ( ma nouvelle passion).
Ah, Foggia.Dés la descente du train, me voici dans une capitale surchauffé, des trottoirs éclatés. Un comité d’accueil suspicieux, mendicité tous les 10 mètres, et alcoolique douteux.
Mon auberge ? Une énigme. Fermée à mon arrivée. Obligé d’appeler un numéro d’urgence. Un type arrive enfin,m’explique les clés avec la visite. Je regrette sincèrement mon dortoir à 10 euros de Rimini.
Tout est glauque. Couloirs mal éclairés, murs couleur anxiété, lampe de noël pour éclairer le couloir,odeur de renfermé et d’humidité.
Je tente le tout pour le tout promenade et glace. Elle fond à vue d’œil, pas d’eau .
Et puis vient le moment culture. Le jardin vendu par Google , en gros les carrières bacquins avec des manèges à l’abandon, des fiantes de pigeons partout, des bouteilles en plastique suspendues sous les climatiseurs qui font office de système d’irrigation artisanal.
J’ai quitté le paradis pour l’enfer. Une expérience immersive dans ce que les Pouilles ne mettent pas sur leurs brochures touristiques.














































































































































9h du matin. Après une nuit digne de ce nom j’ouvre enfin les volets du studio. Et là, choc : je ne pleure pas, non non, je transpire des yeux. La chaleur est redoutable. Je fais mon sac pour le dîner enième fois, c est parti.
Direction la gare. Premier arrêt : Vasto San Salvo. Très mauvais choix. Rien à faire, aux alentours de la gareaa. Je reprends donc la route vers Pescara, pas de vieux palais ou charme italien, plutôt des immeuble géométrique sans intérêt.
Après une visite dès lieux (magasins de fringues climatisés, boutiques de chapeaux moches, et la plage, accessoirement), je file au Musée Imago. Et là, surprise : une collection d’œuvres contemporaines hallucinantes, De Mario Schifano, à Giosetta Fioroni, où encore Ritratti, et un petit Dali avec interdiction de photo.
Je ressors stimulée mais surtout affamée. Pause sandwich à la burrata (je suis au bon endroit pour).
Et là, le vrai défi de la journée commence : faire le reste du voyage sans exploser mon budget,il n’y a pas de « citrons souvenirs dans la région .
Je ne saurais dire combien de trains j’ai pris en dix jours,mais une chose est sûre : en Italie, les contrôleurs ne sortent pas d’une embauche normal, mais d’un casting de mannequins.( Soyons clair je n’oublie pas l’homme, j’ai un grand sens de l’observation).
Direction Foggia, région des Pouilles. Au téléphone avec l’homme je n’entends pas le changement de quai, et là petit sprint quai 1 à 5 pour avoir le bon train. 20 kg sur le dos : vive le citron .je m’en souviendrai.
La traversée en train est à couper le souffle. Un côté plaine de mon enfance avec en fond l’adriatique ( ma nouvelle passion).
Ah, Foggia.Dés la descente du train, me voici dans une capitale surchauffé, des trottoirs éclatés. Un comité d’accueil suspicieux, mendicité tous les 10 mètres, et alcoolique douteux.
Mon auberge ? Une énigme. Fermée à mon arrivée. Obligé d’appeler un numéro d’urgence. Un type arrive enfin,m’explique les clés avec la visite. Je regrette sincèrement mon dortoir à 10 euros de Rimini.
Tout est glauque. Couloirs mal éclairés, murs couleur anxiété, lampe de noël pour éclairer le couloir,odeur de renfermé et d’humidité.
Je tente le tout pour le tout promenade et glace. Elle fond à vue d’œil, pas d’eau .
Et puis vient le moment culture. Le jardin vendu par Google , en gros les carrières bacquins avec des manèges à l’abandon, des fiantes de pigeons partout, des bouteilles en plastique suspendues sous les climatiseurs qui font office de système d’irrigation artisanal.
J’ai quitté le paradis pour l’enfer. Une expérience immersive dans ce que les Pouilles ne mettent pas sur leurs brochures touristiques.
Petit dej toujours aussi désastreux à Foggia, malgré tout j’aurai découvert le potentiel de cet endroit hier soir. En effet, ici c’est à 18h que la ville s’anime, les vitrines s’ouvrent.
10h46 direction Bari pour une petite pause . Sur la route encore des champs d’Olivier, des lauriers rose,rouge, blanc, les bougainvilliers explosent . Des maisons à l’architecture unique, abandonnées, à l’approche des villes des immeubles rideaux tombés, linge suspendu, les Pouilles une curiosité loin du tourisme de masse.
Bari, découverte de la guerre qui oppose les lignes de trains. Le mien n’est pas annoncé, « ferroviaire del Sud est » s’en occupé. Ah voilà pourquoi « Italia in tour » ne fonctionne pas ici . Et me voici à attendre devant l’orient express () que mon train arrive.
Le long de Bari à ma destination, entre champs d’oliviers et pauvreté agricole se trouve des Trulli ( ou trullo au singulier ), exactement ce dans quoi je dors ce soir .
Alberobello, la chaleur est étouffante, la foule gigantesque . Beaucoup de français. Une petite expo Banksy :j’y vais . Oups dimanche le Conrad est fermé obligée d’aller au resto. Annoncé 12 euros, payé 18. Le service, les couverts tout se paye.
Je file prendre une douche dans mon trullo, l’aération et les VMC n’existant pas dans ces habitations , l’odeur est assez désagréable.
Un couple de mariés descend la rue pendant que la monte. Le décor idéal pour de belles Photos de mariage.
20h la musique raisonne, les commerces se ferment, les Instagram leurs se glissent contre les murs blancs dans l’espoir de la meilleure photo. Alberobello s’éveille autrement, les anciens viennent prendre la fraîcheur, les jeunes enfants hurlent de fatigue, les autres font de la place un terrain de foot … je ne sais pas où je dors demain… je sais que le chemin du retour s’annonce bientôt






























































































































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